La guerre, les persécutions et l’exil sont des situations récurrentes dans notre monde. Ils forcent de nombreuses personnes à quitter leur pays d’origine et à assimiler dans un pays étranger les événements souvent difficiles qu’elles ont vécus. Or les expériences traumatisantes que les migrants ont faites chez eux ou en chemin influencent souvent leur vie de tous les jours durant des années. Ce n’est que récemment que l’on a commencé à porter attention aux conséquences de ces traumatismes.
Au Forum politique Berne, à la Tour des Prisons, la plateforme «Face Migration» présente une exposition multimédia intitulée «Tout sauf un jeu d’enfant», qui thématise les conséquences de la guerre, des persécutions et de l’exil forcé sur la première et la deuxième génération de réfugiés en Suisse. L’exposition est axée autour du dialogue mis en place entre des migrants et des adolescents de Suisse. Ce projet intergénérationnel à long terme se penche ainsi également sur le vécu des enfants et des parents de familles qui se sont réfugiées en Suisse il y a déjà de nombreuses années. «Tout sauf un jeu d’enfant» est accompagné d’une sélection d’images issues de l’exposition «Ma vie en flash-backs» du Service ambulatoire pour victimes de la torture et de la guerre de la Croix-Rouge suisse.
Dans le cadre de sept rencontres publiques, la série de manifestations « Tout sauf un jeu d’enfant. Fuir – S’installer – Participer » a abordé divers aspects de la fuite, de l’arrivée et de l’installation des réfugiés en Suisse. Cet ensemble d’événements a été préparé dans le cadre d’une collaboration entre la CRS, la FEPS, le HCR et le Forum politique Berne.
- Croix-Rouge suisse (CRS)
- Office fédéral de la santé publique (OFSP)
- Secrétariat d’État aux migrations (SEM)
- Promotion Santé Suisse
- Éducation21. Éducation en vue d’un développement durable
- Fondation pour l’aide humanitaire SHH
- Fondation Ernst Göhner
- Bourgeoisie de Berne
- Société suisse d’utilité publique (SSUP)
- Entraide Protestante Suisse (EPER)
- Églises réformées Berne-Jura-Soleure
- Fondation Kriegstrauma-Therapie, groupement «Support for Torture Victims»
Le 10 et 17 novembre ainsi que le 1 et 14 décembre à 14h00, Martina Kamm (Face Migration) a fait une visite guidée de l'exposition «Tout sauf un jeu d'enfant». Tous les autres samedis à 14h00, nous avons offert des courtes visites guidées de l'exposition et de la Tour des Prisons.Sur demande, nous avons proposé d'autres visites guidées.
Le groupement des services ambulatoires suisses «Support for Torture Victims» a invité à se pencher sur la situation des personnes traumatisées réfugiées et sur la question de leur intégration au marché du travail.
Présentation des résultats de la première étude exploratoire sur la population tamoule âgée en Suisse, par Hildegard Hungerbühler (direction générale du projet à la CRS), Damaris Lüthi (experte et auteur) et Marie-Louise Gerber (direction opérationnelle du projet à la CRS et auteur).
Débat:
- Alagipody Gunaseelan, infirmière
- Juliet Jayanthy Sellathurai, sociologue et médiatrice
- Vithyaah Subramaniam, chercheuse en sciences sociales
Modération: Christa Hanetseder, Experte CRS
Une multitude de bénévoles s’engagent en Suisse en faveur des réfugiés. Ils souhaitent compléter – et non remplacer – les efforts que l’État fait pour intégrer ces migrants. Cette approche fonctionne-t-elle bien ? Combien de bénévoles sont actifs dans des projets lancés par des communautés religieuses ? Et quel rôle joue la religion dans l’intégration ?
Table ronde avec:
Le nouveau «Pacte mondial pour les réfugiés» doit renforcer la coopération et la solidarité internationales dans le but d’améliorer la protection des personnes exilées. Qu’est-ce que cela implique pour la gestion concrète des réfugiés ? Quels sont les rôles de la Suisse, de la société civile et des communautés religieuses ?
Débat:
Avons-nous besoin de procédures sûres et légales pour les personnes qui souhaitent se réfugier en Suisse ?
Les réfugiés ne disposent pratiquement d’aucune solution légale pour fuir vers la Suisse ou l’Europe. Le chemin de l’exil est parsemé de grandes souffrances et les personnes particulièrement vulnérables ne peuvent souvent tout simplement pas s’y aventurer. Une solution consisterait à « réinstaller » directement les réfugiés des zones de crise vers les pays d’accueil. Cet instrument a-t-il un avenir en Suisse ?
Débat:
«Ils ne peuvent pas être tombés du ciel, ils doivent bien avoir un pays d’origine!»
On compte dans le monde plus de 10 millions d’apatrides, des personnes qui ne disposent de la citoyenneté d’aucun pays. Comme on connaît mal la situation des apatrides en Suisse, le HCR a mené une étude à ce sujet en 2017. À l’occasion de la publication de cette recherche, il invite le public à débattre avec des experts.
Débat:
Des acteurs culturels aux vécus diverset issus de différents domaines ouvrent une fenêtre sur leur processus decréation artistique et discutent de leurs liens avec le thème de l’intégration.
Modération:
Sandra Künzi (Spoken Words)
Avec un discours de l’ancienne conseillère nationale Barbara Schmid-Federer (membre du Conseil de la Croix-Rouge) et des contributions de: