En Suisse et dans le monde, la culture qui entoure le football et ses supporters est fortement imprégnée d’une image du sport centrée sur la masculinité. Dans le football, les femmes gagnent nettement moins, ne sont pratiquement jamais aussi célèbres que leurs confrères masculins et ne bénéficient que très rarement de retransmission en direct par les télévisions nationales. Mais les sportives ne sont pas les seules à passer presque inaperçues dans leur environnement: il en va de même des femmes supporters. C’est l’expérience qu’ont faite certaines joueuses, entraîneuses ou femmes supporters qui se sont penchées sur le thème des discriminations entre hommes et femmes dans le football.
Pourquoi le football est-il encore vu comme « une affaire d’hommes »? Pourquoi les femmes ne sont-elles que rarement acceptées parmi les ultras ? Pourquoi les fans masculins ne sont-ils pas solidaires de leurs homologues féminines ? Et de quoi les footballeuses et les femmes supporters ont-elles peur ? Ce ne sont que quelques-unes des questions qui seront abordées lors de la table ronde consacrée à l’égalité dans le football.
Participent à la table ronde:
- Sarah Akanji, footballeuse et politicienne
- Urs Frieden, journaliste sportif et membre fondateur du local «Halbzeit»
- Linda Hadorn, membre du comité de Fanarbeit Bern
- Marianne Meier, chercheuse dans le domaine des études de genre
- Jasmin Widmer, protagoniste de l’exposition
Animation: Gabriel Haldimann, Radio Gelb-Schwarz
La discussion a été organisée en collaboration avec Fanarbeit Bern. Elle se fonde sur le projet et l’exposition fan.tastic females, à voir du 28 février au 8 mars 2019 au centre médias du stade du Wankdorf. L’exposition raconte notamment l’histoire de femmes qui s’engagent dans le football ou autour de celui-ci. Elle fait aussi le portrait de femmes supporters provenant de 20 pays.
